83 research outputs found

    Le lieu du lu : architecture, histoire et philosophie au Québec

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    De l'arbre Ă  ses fruits Ă©tude de la collection "L'arbre" de la maison d'Ă©dition Hurtubise HMH : 1963-1974

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    Ce mémoire tente de saisir la collection"L'arbre" de l'éditeur HMH Hurtubise dans son fonctionnement en tant qu'ensemble. La période étudiée a pour limites la naissance, en 1963, de ce qui est devenu le plus prestigieux et, de loin, le plus important regroupement d'oeuvres de fiction à l'époque où Claude Hurtubise dirigeait son entreprise, puis le départ de celui-ci, en 1974. À plus d'un titre,"L'arbre" préside à des réunions, d'auteurs et de genres, plus particulièrement, qui défient la notion même de collection. Notre étude a comme objectif premier d'en examiner les principales composantes pour ensuite en proposer une définition. Étant donné que la collection relève de l'initiative d'un éditeur d'expérience, la première partie de notre mémoire retrace les grands jalons de la carrière de Claude Hurtubise. En 1934 (il n'a alors que vingt ans), il est à la tête d'une revue d'avant-garde saillante dans la vie intellectuelle du Québec de l'époque. En 1960, à la faveur d'une Révolution tranquille qui bat son plein, il met sur pied les Éditions HMH limitée. Après cette mise en place historique est examinée l'évolution du regroupement. Les grandes théories de la sociologie des collections insistent sur l'importance pour celles-ci de se doter d'un principe organisateur. Notre étude fait ressortir l'influence décisive qu'a exercée le passé éditorial de Claude Hurtubise sur l'orientation de"L'arbre". Enfin, l'analyse de ses diverses caractéristiques démontre que la collection parvient à attribuer à son logo une signification précise. Sa prédilection pour les formes narratives brèves, contes, nouvelles, récits, et les rapports qu'elle entretient avec les Écrits du Canada français sont particulièrement éloquents à cet égard

    La fabrication de l'immigrant parfait : procédures, stratégies et nouvelles pratiques de sécurité autour du droit d'établissement au Québec

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    Mémoire numérisé par la Direction des bibliothèques de l'Université de Montréal

    L'ethnodesign : un dialogue entre l'artisanat et le design contemporain

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    L'exploration de la notion d'ethnodesign permet de découvrir de multiples facettes qui révèlent une polysémie du terme, voire une ambiguïté du concept. Celui-ci s'inscrit dans un mouvement entre le passé et le présent, l'artisanat et le design, le fait main, la préoccupation pour le développement durable et même l'apport de l'industrie. Ce va-et-vient s'exprime dans divers objets dont les caractéristiques se superposent, se croisent, et parfois se confondent. Le design s'inspire de différentes manières de l'artisanat et de ses savoir-faire; en revanche l'artisanat utilise le design afin d'actualiser les créations. Les sources consultées, magazines, observation de projets et expériences de voyages confirment et vérifient largement l'hypothèse selon laquelle l'ethnodesign est hétérogène et que ses composantes s'articulent de différentes manières selon les contextes et les acteurs

    Patrimoine culturel immatériel et technologies numériques : représentations et usages

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    Avec la Convention pour la Sauvegarde du Patrimoine Culturel Immatériel de l’UNESCO (2003), le concept de patrimoine s’est trouvé élargi à de nouveaux objets, mais surtout une nouvelle distribution des rôles s’est opérée parmi les acteurs, mettant les praticiens individuels et collectifs au cœur du dispositif. Les états qui ont ratifié la convention se sont donné l’obligation de procéder à des inventaires en impliquant les communautés dans la désignation de ce qui, pour elles, fait patrimoine immatériel, offrant ainsi une opportunité d’expérimentations de formes et de méthodes pour réaliser cet objectif. Ces inventaires se sont largement appuyés sur des technologies numériques pour leur constitution et sur le web pour leur diffusion. La dynamique sociale dans laquelle s’inscrit la notion d’inventaire s’appuie sur un imaginaire des techniques numériques comme moyen de conjurer la perte culturelle et une relation ambiguë se noue au moment de l’inventaire nativement numérique entre immatériel et virtuel. L’étude du récit de l’histoire du web permet de mettre en évidence un ensemble de mythes fondateurs d’Internet qui contribuent à cette ambiguïté. À partir d’une participation observante à l’Inventaire du Patrimoine Immatériel Religieux du Québec (IPIR), qui s’appuie sur les définitions de la convention UNESCO, il s’agit de considérer les technologies numériques, dont Internet, comme outils que les communautés (État, communautés locales, acteurs de l’inventaire) mobilisent pour se mettre en scène par le patrimoine immatériel. L’exemple de l’IPIR, chargé de trois missions (conserver la mémoire, répertorier les pratiques vivantes, les communiquer), comparé à d’autres inventaires en ligne existants illustre la plasticité des inventaires du Patrimoine Culturel Immatériel. Les trajectoires de l’inventorisation émergent en interrogeant la demande sociale d’un inventaire du Patrimoine Culturel Immatériel religieux dans le contexte de déchristianisation du Québec à partir des années 1960. Enfin, la diffusion sur le web des données d’inventaire permet de questionner les usages des techniques et les formes de représentations du web comme moyen de transmission culturelle. Alors que la dynamique sociale dans laquelle s’inscrit un inventaire en ligne s’appuie sur un imaginaire des techniques numériques comme moyen de conjurer la perte culturelle, la prolifération des traces sur le web vient défier la promesse d’accessibilité universelle que portait le web des origines.With the Convention for the Safeguarding of the Intangible Cultural Heritage of UNESCO (2003), the concept of heritage was expanded to new objects, but above all a new distribution of roles was made among the actors, putting the practitioners individual and collective at the heart of the device. States that have ratified the convention have given themselves the obligation to carry out inventories by involving the communities in the designation of what, for them, constitutes intangible heritage, thus offering an opportunity for experimentation of forms and methods to achieve this goal. These inventories were largely based on digital technologies for their constitution and on the web for their dissemination. The social dynamics in which the notion of inventory is inscribed is based on an imaginary of digital techniques as a means of warding off cultural loss, and an ambiguous relationship is formed at the time of the natively digital inventory between immaterial and virtual. The study of the narative of the history of the web makes it possible to highlight a set of founding myths of the Internet which contribute to this ambiguity. Based on an observant participation in the Inventory of the Intangible Religious Heritage of Quebec (IPIR), which is based on the definitions of the UNESCO Convention, digital technologies, including the Internet, should be considered as tools that the communities (state, local communities, actors of the inventory) mobilize to be staged by intangible heritage. The example of the IPIR, with three missions (keep the memory, list the living practices, communicate them), compared to other existing online inventories illustrates the plasticity of the intangible cultural heritage inventory. The trajectories of inventorization emerge by questioning the social demand for an inventory of intangible cultural heritage in the context of de-Christianization of Quebec from the 1960s. Finally, the web-based dissemination of inventory data makes it possible to question the uses of techniques and forms of representation of the web as a means of cultural transmission. While the social dynamics in which an online inventory is based on an imaginary digital techniques as a means to avert cultural loss, the proliferation of tracks on the Internet comes to challenge the promise of universal accessibility that the web was wearing. origins

    De l’héritage au patrimoine : trajectoires intergénérationnelles de quatre environnements d’art populaire au Québec

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    Le terme « patrimoine » désigne au sens propre les biens dont on a hérité de ses ascendants. Par analogie, il s’est étendu aux richesses collectives qui se transmettent de génération en génération. Alors que le parallèle entre les deux acceptions du mot est bien connu, les chercheurs se sont peu intéressés aux cas où le patrimoine familial et le patrimoine culturel se recoupent. Ce mémoire analyse donc le passage de l’un à l’autre afin d’éclairer les rapports entre les formes privée et publique de l’héritage. Pour ce faire, les successions de quatre artistes populaires québécois ont été étudiées dans une perspective ethnologique et historique : celles de Médard Bourgault (1897-1967), d’Arthur Villeneuve (1910-1990), de Léon Bouchard (1920-2012) et de Léonce Durette (1932-2011). Chacun a légué à sa famille un terrain ou un domicile où il avait déployé ses créations. Les trajectoires intergénérationnelles de ces quatre « environnements d’art populaire » permettent de comprendre comment et pourquoi la patrimonialisation d’un objet de famille peut s’opérer à la deuxième génération grâce à la collaboration, voire à l’activisme de ses légataires
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