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Les aliments utilisables pour l'embouche
Les problèmes liés aux aliments et à leur utilisation dans des opérations d'embauche bovine tiennent essentiellement à la nature des produits disponibles (produits naturels et sous-produits de l'agriculture ou des industries agricoles et alimentaires), à leur composition et à leur valeur alimentaire. Les variations de la composition et de la valeur sous l'influence de divers facteurs sont passés en revue. La conservation, les altérations possibles, les quantités disponibles et les facteurs de fluctuation de ces disponibles sont étudiés. La conclusion n'est pas très optimiste, car si les produits utilisables paraissent nombreux, il en est peu de réellement disponibles pour l'alimentation des animaux d'embauche et les quantités sont toujours trop faible, si ce n'est illusions, pour des opérations de grande envergure. L'embouche devra, dans la mesure du possible, se libérer de cette sujétion de l'approvisionnement de son atelier, en produisant lui-même la majeure partie des aliments nécessaires, sous forme soit de cultures à hauts rendements (maïs, manioc, canne à sucre), soit de cultures fourragères. . (Résumé d'auteur
Intérêt de l'administration orale de potassium pour le traitement de l'hypokaliémie chez les bovins
Le potassium est le principal cation intra-cellulaire chez les mammifères. L'équilibre entre les compartiments intra- et extra-cellulaire est régulé par la Na+/K+ ATPase qui est sous le contrôle de nombreux facteurs (pH, hormones...). Il intervient dans le maintien du volume cellulaire, l'activité enzymatique, la transmission de l'influx nerveux, et la régulation du pH sanguin. Après un rappel sur le métabolisme du potassium, son rôle dans les mécanismes physio-pathologiques mettant en jeu la santé et les capacités de production des bovins est abordé. Nous avons évalué, au cours d'un essai clinique, l'intérêt de l'administration par voie orale du chlorure de potassium lors d'hypokaliémie chez des bovins opérés pour déplacement de la caillette à gauche. L'administration orale de chlorure de potassium à 24, 48 et 72 heures après l'intervention chirurgicale accélère la normalisation de la kaliémie. Elle est donc justifiée pour la correction de l'hypokaliémie chez les bovins
Facteurs de variation des paramètres protéo-énergétiques, enzymatiques et minéraux dans le plasma chez le dromadaire de Djibouti
L'analyse du plasma de 52 dromadaires (27 femelles adultes, 13 jeunes femelles, 7 mâles adultes et 5 jeunes mâles) en provenance de cinq régions naturelles de Djibouti a concerné 15 paramètres biochimiques. Les valeurs observées tendent à admettre des états de subcarence en oligo-éléments (cuivre : 60, 7 ?g/100 ml; zinc : 46,2 ?g/100 ml) mais non en calcium (9,5 mg/100 ml), ni en magnésium (2,3 mg/100 ml), bien que dans ce dernier cas les écarts soient grands (1,1-3,9). Par ailleurs, les dromadaires de Djibouti semblent en état de déficit énergétique (63,7 mg/100 ml pour le glucose, 0,025 mmol/l pour le BOH, 0,17 mmol/l pour les acides gras libres), mais le niveau azoté alimentaire serait globalement satisfaisant (urée : 35,9 mg/100 ml, albumine : 32,7 g/l). Les lipides plasmatiques (cholestérol, phospholipides, triglycérides) signent les particularités métaboliques du dromadaire (respectivement 19,5, 22,4 et 26,6 mg/100 ml). Le facteur géographique est prépondérant sur les facteurs zootechniques pour expliquer les différences entre les profils observés. Les caractéristiques des cinq régions sont discutées en relation avec le profil moyen observé sur les animau
L'alimentation de l'âne et ses relations avec les maladies asines
Après une longue période de diminution des effectifs, l’âne devient un animal de plus en plus prisé comme animal de compagnie, en France. Aussi, le vétérinaire a besoin de connaître les modalités de son alimentation. Or, même si l’âne est un équidé, son comportement alimentaire, ses caractéristiques anatomiques et physiologique digestives le différencient du cheval. En particulier, l’âne a une grande capacité d’ingestion, un temps de transit global très long, et une digestibilité de la matière sèche supérieure à celles des autres équidés. C’est pourquoi l’âne a des besoins alimentaires spécifiques. En outre, le vétérinaire devra alerter les propriétaires sur les risques d’une mauvaise alimentation sur la santé de leur animal, en particulier sur les risques liés à la suralimentation. Les maladies liées à l’alimentation les plus fréquemment rencontrées dans cet espèce sont l’hyperlipémie, les fourbures et les coliques
Contribution à l'étude du rationnement des bovins en système extensif : exemple d'un élevage de la Pampa Argentine
Bien que l'organisation des élevages extensifs de bovins soit variée dans le monde, des spécificités et des pratiques communes peuvent être dégagées et constituer des éléments de définition. En ce qui concerne le rationnement des animaux dans ces systèmes, peu de données sont disponibles. L'organisation de l'alimentation reste donc très empirique. Il est cependant possible d utiliser des méthodes d'analyse et de calcul pour déterminer les besoins et les apports énergétiques de ces animaux. Ces méthodes ont été appliquées dans un élevage de la Pampa argentine, sur deux lots d'Aberdeen Angus de 9 et 18 mois. Il s'est avéré que, lors de la période d'étude, les apports ne couvraient pas complètement les besoins. Il est cependant important de souligner que, dans de tels systèmes, les phénomènes de compensation des animaux face à l'alimentation sont importants et rendent difficiles l'interprétation de résultats ponctuels
Alimentation des tortues terrestres herbivores
Chez les tortues, la plupart des affections rencontrées sont directement ou indirectement liées à un défaut dans les conditions d’entretien et notamment à une alimentation inadéquate. Les ouvrages de référence ne proposent généralement que des rations qualitatives déterminées empiriquement.
Ce travail se veut une synthèse bibliographique des différents travaux qui ont été menés sur les tortues terrestres herbivores, dont le but est de dégager les paramètres physiologiques sous-jacents au processus de digestion de ces reptiles.
Dans un premier temps sera abordé les bases anatomiques et physiologiques de l’appareil digestif des Chéloniens avant de voir les caractéristiques de cette digestion. Finalement, nous verrons les besoins nutritionnels ainsi que les apports recommandées en vu d’élaborer une ration ménagère
Étude de la relation entre le déficit énergétique des brebis Lacaune et les diarrhées des agneaux
Cette étude vise à déterminer si le déficit énergétique des brebis Lacaune entraîne des modifications de leur lait susceptible de provoquer de la diarrhée chez leurs agneaux. Pour cela des prélèvements des analyses de laits provenant de 17 élevages de brebis Lacaune ont été réalisées (6 élevages étaient touchés par des diarrhées néonatales non infectieuses) afin de comparer les taux protéique, butyreux et d’urée du lait et la teneur en BOH sanguin ainsi que les profils en acides gras du lait entre les élevages touchés par des diarrhées non infectieuses et les élevages sains. Des données afin de comparer les élevages entre eux (conduite d’élevages, rationnement) ont été recueillies grâce à un questionnaire. Les élevages ne présentent pas de différences significatives de conduite d’élevage. Les résultats des analyses du lait et de sang ne valident pas l’hypothèse selon laquelle un déficit énergétique des brebis serait susceptible de provoquer des diarrhées néonatales chez leurs agneaux. En effet, les élevages dont les brebis qui présentent le déficit énergétique le plus important sont ceux dont les agneaux ne sont pas touchés par des diarrhées. Peu de différences significatives entre les profils d’acides gras du lait ont été mises en évidences (ne permettant pas d’expliquer l’apparition de diarrhée). Par contre, le taux d’urée dans le lait était plus faible dans les élevages atteints que dans les élevages sains sans que le lien de cause en effet puisse être établi
Aphosphorose et botulisme au Sénégal
L'affection animale observée au Sénégal, dans la région du Ferlo, et connue localement sous le nom de "Gniedio" ou de "maladie des forages" rappelle par son étiologie, sa symptomatologie et sa pathogénie le Lamsiekte décrit par THEILER en Afrique du Sud. Elle résulte de l'association d'un trouble nutritionnel, essentiellement une carence en phosphore, et d'une toxémie botulique. Les analyses biochimiques, au Laboratoire de Dakar, ont mis en évidence l'état d'aphosphorose chez les animaux. Les analyses chimiques des sols, des eaux et des fourrages reflètent la même insuffisance en cet élément. L'hypothèse de botulisme se voit confirmée par le succès de la sérothérapie spécifique et de la prophylaxie à l'aide des anatoxines botuliques C et D. La toxine botulique a été révélée par séro-neutralisation chez la souris, mais jusqu'à ce jour l'isolement de Clostridium botulinum n'a pu être réalis
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