research articlejournal article

Navigating human–plant reciprocity: commercial harvesting by professionals of a medicinal plant fosters multi‐actor landscape management

Abstract

International audienceStudies of human–nature relationships increasingly recognise not only nature's contributions to people but also the positive contributions of human practices to ecosystems. The concept of reciprocal contributions emphasises positive human–nature relationships. But trade‐offs between natural elements implies that human favouring of one element (e.g. via the protection of its habitat) can be detrimental to others. Discussing the concept of reciprocal contributions encourages us to rethink human management of landscape by shifting from a primary focus on instrumental values associated with plant extraction, to relational values related to the multiple interests of human and non‐human actors. To study how relational values are integrated into the configuration of multifunctional landscapes, we focused on professional harvesters of Arnica montana . We asked what role professional harvesters play in the stewardship of their harvesting sites through reciprocal relations with plants, landscapes and other actors to shape the future of plant and landscape sustainability. We show that even though professional harvesters live far from their harvesting sites, they develop both a strong attachment to them, and an experience‐based ecological knowledge of the relationships between arnica and other plant species and the environment. This attachment and experience‐based knowledge provide harvesters with legitimacy in the eyes of other actors (e.g. cattle farmers, managers of natural areas, pharmaceutical and cosmetic laboratories) and allow them to play the role of mediator between these other actors and the harvested plant in order to influence the management of the environment—for example by burning, mowing or grazing. This creates a reciprocal benefit with this particular species, but also with other co‐occurring species. Integrating the interests of the harvesters with those of other stakeholders requires negotiation and the search for synergies between values. Synthesis and applications . Within the framework of ‘reciprocal contributions’, we argue that human engagement in reciprocal relations with specific species is read as a form of care that privileges the maintenance of certain lives over others; trade‐offs between plants but also between plants, animals, landscape and humans have to be incorporated in the theoretical framework. Read the free Plain Language Summary for this article on the Journal blog.Les études sur les relations entre les humains et la nature reconnaissent non seulement les contributions de la nature aux personnes, mais aussi les contributions positives des pratiques humaines aux écosystèmes. Le concept de contributions réciproques met en avant les relations positives entre les humains et la nature. Cependant, les compromis entre les éléments naturels impliquent que le fait de favoriser un élément par les humains (par exemple, en protégeant son habitat) peut être préjudiciable à d'autres. La discussion autour du concept de contributions réciproques nous encourage à repenser la gestion humaine des paysages en passant d'un focus principal sur les valeurs instrumentales associées à l'extraction des plantes, à des valeurs relationnelles liées aux intérêts multiples des acteurs humains et non humains. Pour étudier comment les valeurs relationnelles sont intégrées dans la configuration des paysages multifonctionnels, nous avons travaillé avec les cueilleurs professionnels d' Arnica montana . Nous avons cherché à comprendre le rôle que joue les cueilleurs dans la gestion durable de leurs sites de récolte à travers des relations réciproques avec les plantes, les paysages et d’autres acteurs humains pour façonner l'avenir de la durabilité des plantes et des paysages. Nous montrons que, bien que les cueilleurs professionnels vivent loin de leurs sites de récolte, ils développent à la fois un fort attachement à ces sites et une connaissance écologique basée sur l'expérience des relations entre l'arnica, les autres espèces végétales et l'environnement. Cet attachement et cette connaissance empirique fournissent aux cueilleurs une légitimité aux yeux des autres acteurs (par exemple, les éleveurs, les gestionnaires d'espaces naturels, les laboratoires pharmaceutiques et cosmétiques) et leur permettent ainsi de jouer le rôle de médiateur entre ces acteurs et la plante récoltée afin d'influencer la gestion de l'environnement—par exemple, par le brûlage, le fauchage ou le pâturage. Cela crée un bénéfice réciproque avec l’arnica, mais aussi avec d’autres espèces coexistant. L'intégration des intérêts des cueilleurs avec ceux des autres parties prenantes nécessite une négociation et la recherche de synergies entre les valeurs. Dans le cadre théorique des « contributions réciproques », les relations entre des humains et des espèces choisies, relèvent d’une forme de soin qui privilégie le maintien de certaines vies au détriment d’autres ; les interactions entre les plantes, mais aussi entre plantes, animaux, paysages et personnes impliquent des compromis qui doivent être intégrés au cadre théorique des « contributions réciproques »

Similar works

Full text

thumbnail-image

HAL-IRD

redirect
Last time updated on 28/02/2025

This paper was published in HAL-IRD.

Having an issue?

Is data on this page outdated, violates copyrights or anything else? Report the problem now and we will take corresponding actions after reviewing your request.

Licence: info:eu-repo/semantics/OpenAccess