Cet article pointe vers les conséquences induites par l’usage d’artifices rhétoriques et l’abus du pouvoir du langage dans l’Église. Ce sont ceux-là même, les responsables d’institutions religieuses, qui censés défendre un service honnête de la Parole, qui souvent laissent se creuser un fossé entre paroles et actions. Une intention louable de servir de manière altruiste autrui est dans ce cas détourné vers des fins égoïstes : comme gagner davantage de notoriété et de moyens financiers ; assouvir un amour immodéré du pouvoir. C’est moins à démasquer des « usurpasteurs » que nous invite l’auteur, mais bien à la relecture patiente des textes. Il n'y a rien de plus beau qu'une bible dont « les pages ont été cornées, marquées et dont la reliure fatiguée raconte l'assidue fréquentation de son propriétaire ». Chaque fois qu'une « bible se détruit par son utilisation, une femme, un homme se construit !
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