Jérôme Savonarole, Triumphus Crucis, livre IV, chapitre VII

Abstract

Savonarole, Triumphus Crucis, livre IV, chapitre VII, édité par Paul Gaillardon et Tristan Vigliano, présenté et résumé par Tristan Vigliano.Les pages que nous reproduisons ici ne représentent qu’une petite partie du texte que le prédicateur dominicain et réformateur florentin Jérôme Savonarole considérait comme son œuvre la plus aboutie : le Triumphus Crucis, sive de Veritate Dei. Cette œuvre, de teneur apologétique, est publiée à la fin de l’année 1497. La république de Florence est alors à feu et à sang. Savonarole, qui depuis 1494 en a fait une théocratie, vient d’être excommunié par le pape Alexandre VI, quelques mois plus tôt. En mai de l’année suivante, il sera pendu, puis brûlé, comme hérétique. On se doute que l’essentiel de son propos n’est pas de réfuter le Coran. Mérite-t-il d’ailleurs qu’on le réfute ? « Il vaudrait mieux en rire ». Savonarole évite pourtant cette facile dérobade, et les arguments qu’il emploie méritent d’être examinés. Car ils appartiennent à une topique bien définie, dont la comparaison avec d’autres auteurs permet d’appréhender plus nettement les contours

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