We are not able to resolve this OAI Identifier to the repository landing page. If you are the repository manager for this record, please head to the Dashboard and adjust the settings.
L'agriculture en Côte d'Ivoire est le fait de différents types de systèmes de production, qui différent grandement les uns et les autres, en termes de taille, d'accès aux ressources de production (travail, capital) ou encore de droits fonciers. Certaines régions combinent sur un même espace des systèmes de production familiaux, patronaux et d'entreprises, chacune de ces catégories pouvant d'ailleurs renfermer une grande diversité de systèmes. Par ailleurs, ces différentes exploitations n'évoluent pas en vase clos, loin de là, et elles interagissent et échangent connaissances, ressources et produits finis. Leur trajectoire de différenciation – en constante évolution – ne peut se comprendre que par une étude fine de leurs caractéristiques et de leurs relations les unes aux autres. Il en va de même pour l'étude de leurs performances économiques. L'objectif de ce projet de recherche, dont les principaux résultats sont rassemblés dans ce rapport, était donc d'analyser le fonctionnement économique de ces différents systèmes de production, et par conséquent leurs performances économiques comparées, à partir de trois études de cas en Côte d'Ivoire, concernant plus particulièrement la culture de l'hévéa, du palmier à huile et de la canne à sucre. Les résultats montrent l'importance de la prise en compte de tous les aspects des exploitations dans la réalisation de telles analyses : les performances "au champs" (rendement, marge brute) s'avérant de mauvais indicateurs de la performance finale. Nos résultats montrent la capacité de l'agriculture familiale à générer des revenus important alors même qu'elle reste très peu dotée en capital. Dans les trois régions étudiées de Côte d'Ivoire, les exploitations familiales sont parfaitement capables de rivaliser avec les exploitations patronales et industrielles voisines. Grâce à des systèmes de culture complexe, associant cultures pérennes et cultures vivrières, elles créent bien souvent plus de richesse par unité de surface ou de travail que les plus grandes exploitations. Ces dernières pâtissent de déséconomies d'échelles liées leur taille et aux coûts d'organisation du travail, ainsi que, dans le cas des plantations industrielles, de la poursuite d'une logique industrielle au détriment de la logique agricole. Les conclusions de ce travail ont d'importantes implications pour les bailleurs de fond ou les agences de développement.JRC.D.4-Economics of Agricultur
Is data on this page outdated, violates copyrights or anything else? Report the problem now and we will take corresponding actions after reviewing your request.