Pour Pierre Cadorai, le peintre trappeur du roman La montagne secrète (1961) de Gabrielle Roy, double indubitable de René Richard, atteindre le Grand Nord se veut la quête de cette montagne "secrète" qui l’habite et qui lui permettra de "retrouver [...] l’élan primitif de l’âme". Le Grand Nord, dans son immensité, devient lieu de ressourcement, de révélation, d’illumination et sa « montagne secrète » se convertit en un idéal que l’on ne peut atteindre que partiellement, car Pierre, empêché par la mort (à la différence de René Richard), ne pourra partager son rêve avec les autres
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