Les romans de Louise Desjardins présentent la construction narrative d’un Nord dont les couleurs chaudes irradient les souvenirs subjectifs de l’enfance à Rouyn-Noranda, alors que la lumière faite de couleurs froides brouille les frontières objectives du ciel et de la terre, de l’Amérique et de l’Europe, en créant ainsi un effet d’immensité et d’universalité. Cette dialectique cache pourtant une vision pessimiste et désillusionnée d’un Nord finalement sans beauté fait de "mines, de roc et de dureté", où l’hiver laisse apercevoir le "désastre des coupes à blanc". Dans cet article, l’auteure décrit l’interaction entre le Nord infini et le Nord intime, mais, surtout, examine la dimension écologique présente dans la construction du Nord, sans doute le plus réel et le plus actuel
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