A nest predator's view of a managed forest : Gray Jay (Perisoreus canadensis) movement patterns in response to forest edges

Abstract

High nest-predation risk is often associated with forest edges. Most nest predators in boreal coniferous forests of North America are forest specialists living in mature stands. Nest predators have been studied mainly through use of artificial nests; knowledge of their behavior remains limited. We used radiotelemetry to examine movement patterns, relative to forest edge, of a forest nest predator, the Gray Jay (Perisoreus canadensis), in boreal coniferous forest. Each of 11 family groups of Gray Jays monitored in early summer exhibited a marked association with forest edges. Jays were found within 30 m of the forest edges more often than expected from random use of mature forest. Furthermore, jays traveled more slowly near forest edges than in the forest interior. Because forest edges apparently represent prime foraging habitat for Gray Jays, narrow forest strips left by logging could act as ecological traps for mature-stand songbirds before stands regenerate in adjacent clearcuts. Un risque élevé de prédation est souvent associé aux lisières des forêts. La plupart des prédateurs de nids des forêts conifériennes boréales de l'Amérique du Nord sont essentiellement des espèces du milieu forestier mature. Les prédateurs de nids ont surtout été étudiés à l'aide de nids artificiels et la connaissance de leur comportement reste limitée. Nous avons utilisé la télémétrie conventionnelle pour examiner les patrons de mouvement relatifs aux lisières des forêts par un prédateur de nid forestier, Perisoreus canadensis, dans une forêt coniférienne boréale. Chacun des 11 groupes familiaux de Perisoreus canadensis suivis au début de l'été montraient une association marquée avec les lisières. Les mésangeais ont été trouvés plus souvent à moins de 30 m d'une lisière forestière que l'aurait suggérée une répartition aléatoire de leurs activités dans la forêt mature. De plus, les mésangeais se déplaçaient plus lentement près des lisières qu'à l'intérieur de la forêt. Étant donné que les lisières représentent apparemment un habitat privilégié pour la quête de nourriture chez Perisoreus canadensis, les bandes étroites de forêts laissées après les coupes forestières pourraient constituer des pièges écologiques pour les passereaux de la forêt mature, avant que les peuplements se régénèrent dans les coupes adjacentes

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This paper was published in Constellation.

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