Le mot “maru” ou traduire l’“intraduisible” – approche d’un principe de traduction à travers l’analyse sémantique et littéraire de différents cas

Abstract

International audienceUn simple mot peut faire surgir une série de problèmes de traduction si l'on se pose la question de sa "traduisibilité". Dans le domaine de la traduction en français des oeuvres littéraires coréennes, le mot coréen "maru" fournit un cas intéressant, d'autant que les différents exemples de traduction en français permettent un aperçu des phénomènes périphériques aux textes eux-mêmes. En effet, son "intraduisibilité", toute relative qu'elle soit, n'est pas toujours ressentie comme telle par les traducteurs de la littérature coréenne en français, qui sont souvent d'origine coréenne. L"'étrangeté" ne se situe pas sur le même plan pour un traducteur français et pour un traducteur dont le coréen est la langue maternelle. La traduction du mot "maru" à partir d'une définition plutôt sommaire, à savoir "le sol en planches" ou "l'espace dont le sol est en planches", peut se révéler plus ou moins complexe, selon les textes, du fait de la diversité des réalités désignées par ce terme. Certains traducteurs gomment toute particularité culturelle en optant pour des solutions telles que "salle", "salon", "séjour"; d'autres, par un louable souci de précision, mettent en oeuvre un véritable système visant à respecter cette complexité, au risque de perturber le lecteur. Deux grands axes de réflexion peuvent guider le traducteur: d'un côté la logique, précédée d'une parfaite visualisation de la réalité textuelle, de l'autre côté, la valeur symbolique particulièrement riche d'un vocable lié par des aspects au vécu quotidien des Coréens

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Last time updated on 08/11/2016

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