La contribution de l’audit social sur la performance sociale des entreprises marocaines via l’engagement organisationnel

L’environnement professionnel marocain accorde une importance croissante à l’intégration de l’audit social dans les pratiques des entreprises pour améliorer leur performance sociale. Cette recherche examine l’influence de l’audit social sur la performance sociale des entreprises marocaines, tout en mettant en évidence le rôle médiateur stratégique de l’engagement organisationnel. En s’appuyant sur un cadre conceptuel et théorique solide, l’étude explore les relations entre ces trois dimensions clés. Une méthode qualitative a été adoptée, avec des entretiens semi-structurés réalisés auprès de 11 participants, incluant des salariés, des cadres et des directeurs généraux. Les résultats mettent en lumière l’importance pour les entreprises de prioriser à la fois l’audit social et l’engagement organisationnel en tant que leviers essentiels pour améliorer leur performance sociale. Ces conclusions fournissent des pistes concrètes pour intégrer l’audit social dans la stratégie de gestion des ressources humaines des entreprises marocaines

Contribution à l’étude du contrôle de gestion au sein des collectivités territoriales au Maroc : cas des communes de la région "Tanger-Tétouan-Al Hoceima"

Les collectivités territoriales marocaines bénéficient d’un statut constitutionnel qui témoigne une évolution très marquante de l’environnement institutionnel national grâce à la succession des réformes. Ainsi, l’étude des mécanismes de fonctionnement et de pilotage de la performance de ces organisations publiques à caractère spécial, ne cesse de faire partie des principaux centres d’intérêt des chercheurs scientifiques. Ce travail est alors une contribution à l’étude des pratiques du contrôle de gestion à la lumière de la théorie néo-institutionnelle et de la théorie de la contingence. L’impact de la recherche de la légitimité au sein d’un environnement institutionnel en perpétuel évolution sur les pratiques du contrôle de gestion constitue notre premier cadre de référence. La théorie de la contingence constitue alors l’antithèse selon laquelle un fit des pratiques du contrôle de gestion avec les composantes de l’environnement technique peut être apprécié comme un indicateur de recherche de la performance Les hypothèses feront l’objet d’une étude qualitative de contextualisation avant qu’elles soient testées à l’aide d’un questionnaire majoritairement administré par voie postale à l’échelle des communes de la région "Tanger-Tétouan-Al Hoceima". Le recours à la méthode des équations structurelles PLS pour mener les analyses (80 questionnaires exploitables) trouve sa justification dans ses avantages multiples

Revue de la littérature : Énergies renouvelables et création d’emplois au Maroc

La transition énergétique au Maroc constitue un levier essentiel pour le développement économique et social, avec un fort potentiel de création d’emplois. Grâce à des investissements majeurs dans les énergies renouvelables, notamment le solaire et l’éolien, le pays ambitionne de réduire sa dépendance aux énergies fossiles et de stimuler le marché du travail. L’étude met en lumière un déficit de formation spécialisée, qui freine l’accès des travailleurs aux métiers de l’énergie propre. Malgré la création de l’IFMEREE et le développement de partenariats public-privé, l’offre de formation reste insuffisante face aux besoins du secteur. Par ailleurs, la dépendance technologique du Maroc, qui importe la majorité des équipements énergétiques, réduit l’impact de cette transition sur l’industrialisation et l’emploi local. Pour maximiser les retombées économiques et sociales de la transition énergétique, il est nécessaire de renforcer la formation et l’innovation, d’encourager la fabrication locale d’équipements et de développer des politiques publiques adaptées. Une meilleure synergie entre les acteurs gouvernementaux, les entreprises et les institutions de formation permettrait d’assurer une transition énergétique à la fois durable et inclusive, garantissant des emplois stables et qualifiés sur le long terme. Mots clés : Transition énergétique ; Énergies renouvelables ; Emploi vert ; économie verte ; Développement durable

Impact du pouvoir des dirigeants des PME tchadiennes sur le dispositif du système de contrôle interne

Cette recherche vise à explorer dans quelle mesure le pouvoir du dirigeant peut influencer le dispositif du contrôle interne institué par les PME tchadiennes. Elle présente les dimensions du pouvoir managérial ainsi que les théories relationnelles et systémiques dudit pouvoir. La méthode utilisée est essentiellement quantitative, adoptant une démarche hypothético-déductive. A cet effet, une enquête par questionnaire a été menée auprès de 250 dirigeants et auditeurs internes des PME des grandes villes du Tchad : N’Djamena, Moundou, Sarh et Abéché. Les analyses corrélationnelles et de régression effectuées sur les données révèlent que « l’autocratie du dirigeant » influence positivement et significativement les « méthodes et procédures du système de contrôle interne » des PME tchadiennes. Dans la même veine, les résultats obtenus indiquent que le « pouvoir formel du dirigeant » prédit mieux les « systèmes d’information et de pilotage » du contrôle interne

TENTATIVE DE CONSTRUCTION ET D’ANALYSE DE L’INDICE DES CONDITIONS MONÉTAIRES DANS UNE POLITIQUE MONÉTAIRE NON AUTONOME : APPLICATION À LA RÉPUBLIQUE DÉMOCRATIQUE DU CONGO

Cette étude vise à construire et analyser un Indice des Conditions Monétaires (ICM) adapté au contexte d’une politique monétaire non autonome en République Démocratique du Congo (RDC). Face aux contraintes de dollarisation et à l’influence des facteurs externes sur la politique monétaire, il est crucial d’évaluer l’orientation de la politique menée par la Banque Centrale du Congo (BCC). À travers une approche structurelle basée sur l’arithmétique simple et la statistique descriptive, l’ICM a été construit en combinant le taux d’intérêt réel (TIR) et le taux de change effectif réel (TCER), pondérés selon leur importance relative dans l’économie congolaise. Les résultats révèlent une prépondérance du TCER (78,82 %) sur le TIR (21,18 %), confirmant une forte dépendance aux chocs externes et une faible autonomie monétaire. L’analyse des variations de l’ICM montre une politique majoritairement expansionniste, traduisant une volonté de stabiliser l’économie face aux crises, mais avec des risques accrus d’inflation et de dépréciation monétaire. L’étude recommande une meilleure coordination entre la politique monétaire et budgétaire, ainsi qu’un renforcement des réserves de change pour améliorer la stabilité macroéconomique. Mots clés : Indice des Conditions Monétaires, politique monétaire non autonome, taux d’intérêt réel, taux de change effectif réel, Banque Centrale du Cong

L’ importance d’instaurer une politique fiscale face aux risques fiscaux dans les entreprises marocaines

La contrainte fiscale oblige à chaque entreprise le respect de dispositions importantes en nombre et évoluant dans le temp génère un impact direct sur sa gestion puisqu’elle dégage de sérieux risques fiscaux. Afin de piloter la charge fiscale avec une grande efficacité, et sans l'exposer à des risques fiscaux, un ensemble d'actions et de prise de décisions doivent être menées en coordination continue avec les autres fonctions de l'entreprise. Cette action ne peut être menée que dans le cadre de la gestion globale de l'entreprise. Pour cela, les entreprises marocaines ont besoin de procéder à un diagnostic fiscal pointu, autrement dit à un audit fiscal. Cette mission d'audit, qui l’aidera à bien gérer le paramètre fiscal, en mettant l’accent sur les forces et les faiblesses de l'entreprise en matière fiscale et aboutira de ce fait à l'examen du dossier fiscal de l'entreprise, à déceler les risques fiscaux liés aux obligations déclaratives et de les mettre en adéquation avec la législation en vigueur et à quantifier ces risques dans le but de prévenir un éventuel contrôle fiscal d'où l'importance d'instaurer une stratégie d'audit fiscal. Mots clés : risque fiscal ; audit fiscal ; entreprises marocaines ; stratégie fiscale ; gestion de risque fisca

Qualité institutionnelle et croissance économique marocaine : un effet non linéaire révélateur

La qualité des institutions est un facteur déterminant pour le développement économique, particulièrement dans les pays émergents comme le Maroc. Des institutions faibles, caractérisées par des déficiences telles que la corruption et l'inefficacité gouvernementale, entravent la prospérité économique et amplifient les inégalités. L’étude examine l’impact de la qualité institutionnelle, mesurée par l'indice WGI sur la croissance économique du Maroc entre 1996 et 2022, en mettant en lumière une relation non linéaire entre la gouvernance et la performance économique. La méthodologie repose sur une analyse économétrique, utilisant des régressions linéaires et quadratiques pour tester l'impact des indicateurs institutionnels sur la croissance économique. Les résultats révèlent une relation négative entre la qualité institutionnelle et la croissance économique à court terme. Cependant, cette relation se distingue par une non-linéarité : l’amélioration des institutions génère d’abord un effet positif temporaire, avant d’entrainer des effets plus durables à long terme lorsque certaines conditions institutionnelles sont réunies. Cette étude souligne la nécessité d’approfondir les réformes institutionnelles pour maximiser les bénéfices économiques à long terme et surmonter les obstacles structurels freinant la croissance au Maroc

Qualité de l’audit légal et pertinence de l’information financière : une étude qualitative à travers les cabinets d’audit au Cameroun

Résumé L’objet de cette recherche est de comprendre le rôle d’un audit de qualité sur la pertinence des informations financières diffusées par les entités. Sur un échantillon de dix cabinets d’audit sélectionné par convenance dans la base de l’ONECCA, nous avons réalisé des entretiens semi-directifs. Les résultats de l’analyse de contenu à travers sphinx iQ montrent que l’audit pour être perçu de qualité devrait être en mesure de réguler les pratiques comptables et rassurer la confiance des parties prenantes. De fait, un audit de qualité implique la responsabilité des acteurs et le respect de la déontologie professionnelle. L’audit de qualité accroît la crédibilité des informations financières, la confiance, et la gouvernance. Les auditeurs ont davantage intérêt à rendre un service d’audit fiable. La qualité de l’audit nécessite de l’auditeur qu’il soit indépendant, compétent, impartial, respecte la déontologie professionnelle, minimise les risques de gestion. L’audit est une boussole pour le management des entreprises

Proposition de valeur du Business Model et performance financière des banques au Bénin : Rôle médiateur de la part du marché

Dans un contexte bancaire caractérisé par une concurrence accrue et des attentes grandissantes en matière de satisfaction client, les banques au Bénin doivent adapter leurs stratégies pour maintenir leur compétitivité. Cet article analyse l'effet de la proposition de valeur sur la performance financière des établissements bancaires, en soulignant le rôle médiateur que joue la part de marché. Une méthodologie quantitative a été mise en place, reposant sur l'analyse de données issues de douze banques béninoises. Les résultats montrent que la part de marché fonctionne comme un levier, renforçant l'efficacité des stratégies axées sur la valeur client. Ainsi, il existe une corrélation significative entre la proposition de valeur et la performance financière, indiquant que les banques qui réussissent à offrir une proposition de valeur solide sont mieux positionnées pour améliorer leur performance financière. Cela souligne l'importance d'une approche centrée sur le client et d'une optimisation de la part de marché dans un environnement bancaire compétitif

Entrepreneuriat et employabilité : évolutions conceptuelles et enjeux contemporains

Dans un environnement économique marqué par des mutations structurelles, sociétales et technologiques, l’interaction entre l’entrepreneuriat et l’employabilité s’impose comme un enjeu fondamental. Loin d’être deux concepts indépendants, ils s’inscrivent dans une dynamique synergique et complémentaire ou l’un nourrit et renforce l’autre. L’entrepreneuriat, défini comme un moteur d’innovation et de compétitivité, joue un rôle central dans la création de valeur et l’adaptation aux dynamiques du marché, elle ne se résume pas uniquement à la création de l’entreprises mais façonne également plusieurs compétences transversales. Parallèlement, l’employabilité dépasse la simple accumulation de qualifications pour intégrer une logique d’apprentissage continu et de flexibilité stratégique et une aptitude à évoluer dans un environnement incertain. Notre étude met en lumière la complémentarité entre ces deux concepts, en démontrant comment l’entrepreneuriat renforce les compétences transversales essentielles à l’adaptabilité professionnelle. De même, une employabilité optimisée favorise l’essor d’une culture entrepreneuriale au sein des organisations. En s’appuyant sur une approche multidimensionnelle intégrant des perspectives économiques, sociologiques et managériales, Elle vise à illustrer l’interdépendance entre les deux concepts, explorer la façon dont un peu favoriser l’autre, et insiste sur la nécessité d’adopter des stratégies adaptées pour renforcer cette synergie. Mots-clés : « Entrepreneuriat » ; « employabilité » ; « compétences » ; « marché du travail » ; « apprentissage continu